Nous nous enfonçons dans le Japon...
Mercredi 5 et jeudi 6 octobre
Nous nous enfonçons dans le Japon …
Notre trajet le 5 octobre
Mercredi, réveil aux aurores pour aller récupérer la voiture que nous avons louée pour six jours afin d’aller visiter un peu le Japon hors des « sentiers battus »
La première épreuve est de trouver l’agence de location. Certes nous avons l’adresse mais elle se trouve de l’autre côté de la gare de Kyoto, c’est à dire plutôt loin de notre hébergement.
Nous prenons donc le bus pour y aller, en compagnie des écoliers en uniforme. Certains ont l’air déjà bien fatigués...D’autres se pressent sur les trottoirs, tout un monde s’agite.
Malheureusement nous ne descendons pas au bon arrêt et il nous faut traverser toute la gare. c’est une épreuve que même notre GPS a du mal à nous aider à surmonter. Au moins avons-nous l’occasion de mieux voir la gare que nous avions quittée rapidement à notre arrivée le premier jour. Elle est bien sûr gigantesque.
Nous finissons par récupérer la voiture, un peu stressés, mais la suite ne va pas nous rendre plus calme : il faut (enfin surtout Michel)
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prendre en main la voiture (une toyota prius)
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conduire à gauche
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respecter le code japonais
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maîtriser un GPS qui nous paraît un peu capricieux.
La sortie de Kyoto se fait au pas, il n’y a qu’une fois où nous nous retrouvons face à 3 voitures en tournant à gauche parce que instinctivement nous avons rejoint le côté droit…
Nous mettrons un certain temps à découvrir que le GPS ne peut être programmé qu’à l’arrêt total de la voiture, les japonais n’ont pas pensé que le passager pouvait très bien s’en occuper sans que cela gêne la conduite. Comme de plus il se met parfois en japonais, c’est un peu compliqué.
Nous savons en plus que normalement un typhon nous attend à notre lieu de destination. Bref tout va bien. Nous allons passer une journée dans un état d’énervement et de crispation qui ne nous est pas habituel, et sous la pluie en plus.
Nous filons sur l’autoroute qui traverse un paysage de hautes montagnes très boisées et très vertes.
Nous apercevons quelques villages au fond de rizières. Les maisons ont la plupart du temps des toits de tuiles grises et des murs habillés de bois.
Nous ne ferons que 2 arrêts : un café sur une aire qui nous permettra d’étudier la différence avec les produits que l’on trouve en France et un autre à Nagahama, à mi-parcours pour marcher un peu dans une rue bordée de maisons et boutiques d’objets en verre (très réputée paraît-il).
Dans une aire d'autoroute...
Nous adorons également les petites voitures japonaises toutes cubiques et qui constituent bien la moitié du parc automobile.
Dans Nagahama
Le GPS n’a pas dû être mis à jour depuis un certain temps car par moment nous galérons, ses indications ne correspondant pas à la réalité du terrain.
Nous grimpons jusqu'au château d'Echizen Ono, appelé le "château dans le ciel" car lorsqu'il y a de la brume il s'élève de façon un peu féerique au-dessus.
Pas de chance il n'y a pas de brume!
Lorsque nous arrivons à Kagaonsen il fait nuit, le vent a commencé à souffler.
Grosse consolation : le ryokan est cette fois d’un luxe que nous étions loin d’imaginer.
Les bains (onsen) sont luxueux.
Nous nous réveillerons au matin un peu déçus : le typhon est passé sans faire de dégâts, nous ne nous en sommes même pas rendus compte !
Jeudi 6 : départ pour Obama, normalement nous devons enfin atteindre la mer du Japon !
Trajet du 6 octobre
Nous maîtrisons enfin la voiture, la conduite et le GPS. Il fait beau et chaud, tout devient plus agréable…
Direction le port d’Higatsé.
Enfin nous voilà à l’extrémité du continent, jamais nous ne nous étions trouvés aussi loin de chez nous.
Nous nous promenons dans les rues du port, au milieu des maisons qui toutes respectent la tradition : un rez de chaussée, un étage un peu moins large, toits en « pagode », murs souvent en bois et jardins...japonais !
Nous sommes dans des lieux qui sont loin d’être touristiques et là aussi tout est propre, ordonné...japonais !
Quelques kilomètres supplémentaires nous amèneront à Mikuni pour longer des falaises en forme d’orgues du rivage. La mer s’y brise avec fracas.
Un grand pont en bois rejoint la petite île d’Oshima où un temple shintoïste » s’abrite dans la verdure. Tout est calme.
Forts de nos expériences précédentes nous préférons gagner Obama rapidement afin de ne pas être surpris par la nuit.
Las ! C’était compté sans le GPS qui une fois encore n’était pas à jour et nous voilà sur l’autoroute pour Kyoto. Demi-tour à la première sortie à 50km tout de même. (et il faut dire que les autoroutes sont hors de prix)
Grosse inquiétude à notre arrivée : impossible de trouver notre ryokan. Le GPS nous a amené dans un coin perdu au bord de la mer, au fond d’une baie fort jolie ma foi et dans un minuscule port fait de maisons japonaises, certes, mais un peu décaties ! Finalement après bien des demandes nous y arrivons. La première impression est mitigée mais tout va s’arranger : l’accueil est excellent, notre hôtesse fort aimable et nous allons être traités comme des rois !
La douceur du soir et la lumière qui se dore nous invitent à une courte promenade sur le petit port où des bateaux attendent la nuit pour aller pêcher au lanterneau.
Un bon trempage dans le ‘onsen’ de la maison et nous sommes prêts pour un dîner qui va s'avérer être un véritable festin!
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