San Francisco : beauté et sérénité
Lundi 20 et mardi 21 juin
Long, long voyage en avion : plus de 11 heures de vol. Même en Airbus A380 (2 étages) on voit le temps passer…
Une arrivée à San Francisco qui nous laissera quelques souvenirs : 2 heures de queue avant de pouvoir franchir la frontière, des procédures lentes et incompréhensibles, nos empreintes prises à 2 reprises, nos visages en photo également, bref de quoi s’énerver un peu.
De l’autre côté nous attendaient Roselyne, dite « Poupette » et son mari Roger, nos cousins d’Amérique…
Pendant 2 jours ils allaient nous servir de guides à travers la ville et sincèrement nous leur en sommes extrêmement reconnaissants tant ils ont su en peu de temps nous permettre de découvrir et apprécier la ville.
Dès le premier jour, sans perdre de temps nous avons été plongés dans l’atmosphère bien particulière de San Francisco : bâtie sur les bords d’une immense baie parsemée d’îles, sur 7 collines dont les rues, bordées de maisons aux délicates couleurs, épousent les formes, San Francisco ne peut que séduire. Ajoutez-y le calme relatif qui règne dans les rues, pas de musique hurlante, pas de klaxons, pas de moteurs trop bruyants, des arbres et des fleurs partout : parcourir cette ville est un vrai plaisir.
Admirez les :
Nous » attaquons » par la plus petite et plus sinueuse des rues, la rue Lombard,
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Dans les rues de San Francisco
avant de retrouver l’ancien quartier hippie, celui de Ashbury. Les hippies sont parties mais le quartier essaie de garder son originalité « baba cool » et les produits présentés dans les vitrines ont toute la nostalgie des années 68.
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Mais ce que nous attendions, comme tous les visiteurs, c’était bien sûr le Golden Gate que nous avons eu la chance de voir sous le soleil.
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Nous découvrons ainsi la « China beach » presque à ses pieds et contemplons la « ligne de séparation » presque sous son tablier entre les eaux de la baie et celles du Pacifique que de forts courants agitent.
En prenant de la hauteur nous mesurons mieux du regard la configuration et de la ville avec ses maisons relativement basses (jamais plus de 2 étages) et son quartier financier dont les bâtiments ultra modernes contrastent fortement avec tous les autres.
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"vues d'ensemble de San Francisco"
Partant du principe que c’est par la fatigue que nous arriverions à vaincre le décalage horaire, de neuf heures en avance par rapport à la France, nous avons donc vécu une journée de 33 heures avant de gagner l’hôtel, coquet et fleuri de façon magnifique qui nous attendait.
Le lendemain matin c’est sous la pluie et dans un cable - car que nous avons entrepris de partir à l’assaut de la ville, escaladant les pentes, découvrant des vues plongeantes superbes par les côtés avant de nous retrouver dans le quartier chinois.
A voir :
Le quartier chinois était principalement une suite de boutiques d'objets "d'art" plus ou moins douteux et de souvenirs plutôt kitsch. Quelques restaurants exposaient leurs canards laqués, les épiceries débordaient de produits exotiques importés...du Pérou entre autres.
Par contre des fresques vives et colorées, assez surprenantes ornaient de nombreux murs.
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Nos pas allaient ensuite nous mener jusqu’à la Telegraph Hill pour monter tout en haut de la tour Coit : une nouvelle vue d’ensemble de San Francisco et de sa baie qu’on ne peut oublier.
La descente par un petit (mais long) escalier, au milieu d’une végétation luxuriante et de maisons toutes plus « charmeuses » les unes que les autres, allait nous mener jusqu’au bâtiment d’arrivée des ferries afin de continuer sur Fisherman’s wharf.
Ce quai en lui-même n’est qu’une vaste zone dédiée au tourisme mais les différentes vues sur la baie et Alcatraz y sont fort belles et la colonie de phoques qu’il abrite nous a beaucoup amusés !
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Le soir tombant relativement vite nous sommes remontés jusqu’au « twin peaks », 2 collines jumelles au sommet desquelles la vue est tout simplement...fabuleuse.
Après 22700 pas et 16 kilomètres nous sommes rentrés au bercail, ce qui ne nous a pas empêchés de nous réveiller à 2h du matin !
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