Ici et ailleurs

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A la découverte des quartiers de Tokyo

Samedi 1 octobre

A la découverte des quartiers de Tokyo

 

Aujourd’hui ce sera le quartier du marché de Tsukiji puis celui d’Harakuju

Après une courte nuit puisque, je vous le rappelle, le jour se lève entre 5 et 6h nous nous engageons dans le métro. Pas de problème de circulation : toutes les stations sont écrites en japonais et en anglais et de plus dotées d’une numérotation qui permet rapidement de les retrouver.

Au passage nous avons le plaisir de faire une bonne œuvre en glissant quelques yens dans la « sébile » d’écolières japonaises qui en échange nous donne une plume rouge. (???)

 

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Nous sortons presque en plein cœur du marché de Tsukiji. Comme de plus nous sommes samedi les rues commencent à être noires de monde avec toujours peu d’occidentaux. Peut-être n’est-ce pas la saison !

Tout d'abord un petit tour dans un autre temple shintoïste avant de nous engouffrer dans les ruelles diverses.

 

 

 

Tout de suite sur les étals du marché l’originalité de certains produits sautent à nos yeux d’occidentaux et nous sommes bien incapables de mettre un nom sur la plupart d’entre eux ni même d’en deviner l’usage culinaire...L’originalité repose là encore souvent dans la présentation.

 

 

 

De nombreux petits restaurants se logent entre les étals et boutiques et, par curiosité, nous nous attablons devant une « chaîne » de sushis, histoire de goûter, même si le poisson cru à 10h du matin n’est peut-être pas idéal pour garder l’haleine fraîche pour le reste de la journée !

Une fois de plus tout ce que nous goûtons se révèle excellent.

 

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Il n’est plus possible d’assister à la criée du marché aux poissons depuis quelques temps. Le marché lui-même va fermer ses portes définitivement à la fin du mois car le site va être entièrement rasé afin de faire place à certaines infrastructures des prochains jeux olympiques.

Il doit renaître de ses cendres à l’extérieur dans des bâtiments ulta modernes et ultra équipés qui n’auront sans doute plus rien à voir avec le dédale incroyable que nous sommes amenés à parcourir .

La répartition des poissons et coquillages s’est faite de bonne heure, en particulier celle des énormes thons rouges dont nous ne verrons que les tête et quelques fabuleux morceaux que sont en train de découper les marchands.

C’est une vraie fourmilière qui s’agite, les comptes se font sur les coins des tables, les couteaux (les meilleurs du monde!) s’aiguisent, les petits chariots jaunes circulent à toute allure, bref il s’agit vraiment d’un monde à part.

 

 

 

Nous revenons vers la rue Takeshita célèbre pour ses boutiques et pour les nombreux jeunes qui y circulent dans les tenues les plus étranges. Là encore la foule est dense. Même sans aller jusqu’à l’extrême il faut bien dire que le style japonais, surtout chez les jeunes filles ou femmes est un peu particulier : petites socquettes souvent dans des chaussures à talons, jupes plissées, corsages de dentelles, toute une garde-robe que nous avons perdue l’habitude de voir et qui n’est ma foi pas désagréable à l’œil. Et puis il y a aussi des tenues plus étranges mais qui font manifestement partie du quotidien à Tokyo...

 

 

 

Direction ensuite le sanctuaire impérial de Tokyo : le Meiji Jingu.

Le parc est magnifique et même si le temps un peu gris ne permet pas de l’apprécier pleinement nous sommes sensibles à la beauté des arbres. C’est aussi un lieu prisé pour les mariages et ce jour là nous avons le plaisir d’un voir un. Les deux mariés et leurs parents sont en costumes traditionnels : kimono blanc pour la mariée, kimono gris et veste noire pour le marié et kimonos noirs brodés d’or pour les belles-mères.

Le sanctuaire est imposant et chacun s’affaire à faire des vœux, glisser des prières, acheter des amulettes…

 

 

 

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Nous descendons ensuite une partie des « champs élysées » tokyoïtes : Omotesando, bordée d’illustres marques et noire de monde également.

Un autre détail nous a interpelés : le nombre de personnes employées à des tâches qui peuvent paraître très subalternes : par exemple dans le métro s’il y a des travaux il y a des gardes le long des barrières. Dans les magasins vous avez un centre d’informations où 3 à4 employées attendent, raides et souriantes, vos questions. Les vendeuses elles-mêmes sont deux fois plus nombreuses qu’en France. Tout un tas d’emplois qui permet d’avoir un chômage négligeable.

La nuit étant tombée dès 5h30 nous revenons vers notre quartier, celui de Akihabara très prisé des jeunes amoureux de mangas et autres personnages d’animations japonaises, quartier qui méritera une exploration plus intense demain...



02/10/2016
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