Ici et ailleurs

Jeudi 9 novembre
Le grand saut

De Paris à Abu Dhabi d'abord

et comme toujours les liens vers des albums photos sont en rouge dans le texte

Réveil aux aurores (5h30) pour aller prendre notre avion à Roissy.

Nous savons que la journée va être longue : un premier vol de 6h30 pour Abu Dabhi, 2 heures d’escale, avant 3h15 de vol pour Bangalore.

Tout se passe sans encombre et nous partons avec seulement une demi-heure de retard que l’avion rattrapera sans problème.
Nous survolons Paris d'abord bien sûr et pouvons admirer les méandres de la Seine

puis nous nous retrouverons rapidement au-dessus de l’Autriche, la Hongrie, la Grèce, La Mer Noire, la Turquie.

Suivez notre trajet...

Je suis admirative devant les paysages lors de cette dernière traversée. Nous avons eu l’occasion de passer au-dessus de la Turquie centrale assez souvent. Nous l’avons vue sous la neige, sous l’orage. Là les montagnes se découpent nettement, complètement désertiques. Parfois on aperçoit un village ou même juste une maison au fond d’une vallée et à chaque fois se pose la question des conditions de vie des gens qui sont là. 

Nous allons aborder l’inconnu ; la traversée du nord de l’Arabie Saoudite puis la descente du golfe d’Arabie aux eaux profondément bleues.

Pas de surprise, c’est le désert là aussi. Un désert ponctué de collines et de traces d’anciens fleuves. Pas de villages mais, alors que la nuit commence à venir, nous apercevoir d’étranges lueurs orange qui ponctuent le désert. Ce sont sans doute les flammes des puits de pétrole ou de gaz…

Le soleil se couche doucement sur l'aile de l'avion...

C'est magnifique, nous volons dans le calme le plus complet.

L’arrivée sur Abu Dhabi de nuit est saisissante ; une débauche de lumières extraordinaire. Une ville immense à cheval entre terre et eau, des autoroutes qui mènent dans le désert, avec triple rangées d’éclairages, une ville quadrillée au cordeau et dans laquelle chaque propriété est ceinturée d’une clôture de lampadaires illuminés. La planète n’a qu’à bien se tenir…

Par contre l’aéroport ne nous éblouit pas. Il fait un peu usé et nous sommes loin des fastes que nous avions vus à Muscat et Dubaï. L’avion est rempli essentiellement d’indiens. Nous ne verrons pas grand-chose de la partie indienne que nous allons survolée (Goa – Bangalore) car il fait nuit mais surtout au sol c’est le noir quasi complet, et pourtant nous savons que l’état est très peuplé. Quelques lueurs par-ci par-là avant les lumières de Bangalore où nous arrivons vers 2h30 du matin (heure locale soit 4h30 de plus qu’en France).

Nous pensions que nous pourrions rapidement gagner un repos bien mérité. C’était sans compter le passage à la police des frontières…plus d’une heure d’attente ! Enfin récupération des valises et nous retrouvons notre chauffeur vers 4h à la sortie.
Une heure plus tard nous voici au centre de Bangalore avec une arrivée un peu surprenante dans une rue défoncée où se trouve notre hôtel.

Nous sommes tellement fatigués que nous remettons à plus tard toute tentative de compréhension. Quelques heures de sommeil nous attendent, 4 en gros puisque notre chauffeur (hé oui nous avons loué voiture plus chauffeur pour les 15 jours) nous donne rendez-vous pour 10h30…