Le chant des dunes
Samedi 8 octobre
Le chant des dunes…
De nouveau notre ryokan était fort agréable, d’autant que pour une fois le petit déjeuner nous fut servi dans la chambre !
Au petit déjeuner nous avons en général :
- Du poisson cru
- du poisson fumé
- de l'omelette ou un oeuf cru!
- du tofu
- de la soupe
- une salade mélangée avec du bacon
- des morceaux de fruits
- des trucs
- et du riz!
Nous ne pouvons que louer l’exquise politesse et le respect affiché de tout japonais envers son interlocuteur. Même s’il s’agit peut-être au bout du compte d’une façade soigneusement obtenue par l’éducation- c’est une supposition toute personnelle – cela ne peut pas engendrer les mêmes relations que dans notre monde occidental.
Trêve de philosophie à bon marché, reprenons la route, laquelle s’avère toujours aussi belle à travers les montagnes couvertes jusqu’au sommet de forêt.
Trajet du 8 octobre
Quelle exubérance dans les verts. Les forêts de bambous d’une hauteur vertigineuse se mêlent à celle de cèdres (du Japon bien sûr) droits comme des « I ». Ajoutez-y les verts-jaunes des rizières et c’est toute une palette de couleurs somptueuses qui défilent.
Un mot toutefois des routes japonaises : hors les « regular road » elles sont sinueuses et étroites. Si vous respectez de plus la limitation de vitesse, 50 à 70km/h, vous comprendrez qu’il ne faut pas chercher à « faire des moyennes ». De plus il est impossible de doubler et si jamais vous êtes par malheur derrière une voiture qui respecte à la lettre cette limitation il ne vous reste plus qu’à prendre votre mal en patience car, bien entendu, pas question de klaxonner ! Par contre aucun camion, aucune moto...
Une nouvelle promenade dans un petit village coincé entre les rizières et la forêt.
Toujours le silence et des jardins qui sont parfois de véritables oeuvres d'art . Une chose nous a intrigués à chaque fois : où sont les habitants ? On ne voit pour ainsi dire personne.
Tout cela nous mène cependant petit à petit vers le site des dunes de Tattori. Le Pyla à la puissance 10. Une immense barrière de sable qui plonge presque directement dans la mer. Avec plein de petites fourmis sur ses flancs : c’est la cohorte des touristes japonais qui monte à l’assaut.
Détail bien japonais : vous pouvez si vous le souhaitez utiliser une paire de chaussures mises à votre disposition (gratuitement) au pied des dunes. Chaussures qui reviennent sans encombre à leur point de départ. A Kinosaki nous avons constaté que le soir les magasins fermaient pour la nuit sans rentrer tout ce qu’ils mettaient en étalage à l’extérieur...Des parapluies sont à la disposition partout...cela laisse rêveur !
Revenons à la dune. Bien sûr nous avons suivi les fourmis, sans regret car du sommet la vue était splendide. On vous proposait même une promenade à dos de chameau (attention : 2 bosses).
La suite du parcours devait nous mener jusqu’à Yubara, nous quittions la mer pour retraverser cette partie du Japon. Retour vers Kyoto en vue ! Juste une courte halte pour admirer la frondaison d’une forêt de bambous oscillant sous le vent...
La soirée nous amène à notre point de chute, Yubara onsen, pour un nouveau « onsen » réparateur.
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