Une journée n'a pas toujours 24 heures...
Une journée n’a pas forcément 24heures…
Mardi 17 mai.
Nous l’attendions ce départ …depuis 3 ans de projets annulés ou repoussés.
Certes il commençait dans un hôtel Ibis à Roissy mais l'impatience était au rendez-vous.
Départ vers l'aéroport au petit matin pour un premier saut jusqu'à Amsterdam.
Assez curieusement mon appréhension de l'avion n'existait plus. Peut-être les 3 ans passés avec les angoisses dues à différents événements de ma vie ont-ils permis de relativiser certaines choses.
En tout cas je me suis envolée totalement sereine et même curieuse de suivre l'événement.
Pour preuve je vous ai même filmé un petit décollage (c'est pour ceux qui ont oublié ou ne connaissent pas 
Deux heures d'attente à Amsterdam avant le grand saut de 11h pour Las Vegas.
Vaccination obligatoire et test négatif obligatoire pour les USA et bien sûr nous avions "coché" toutes les cases !
Aussi bien au départ qu'à l'arrivée aucun justificatif ne nous a été demandé !
Que dire du voyage ? Calme et ennuyeux…surtout de jour. Toutefois nous ne l'avons pas regretté car ce fut l'occasion d'admirer de sublimes paysages du haut de nos 10 000 m.
Le trajet pour les USA n'est pas direct car il faut survoler le moins d'eau possible. Nous sommes donc passés successivement au dessus de l'Ecosse, du Groenland, du Canada en arrivant par la baie d'Hudson puis avons traversé du Nord au Sud une grande partie des États-Unis.
L’immensité du Groenland et l’aspect vierge de ses terres nous a profondément impressionnés
Pourtant nous savons que lui aussi commence à être en perdition à cause du réchauffement climatique et une certaine colère monte à la vue de tant de beauté exposée sous nos yeux et vouée sans doute à vivre de profondes modifications.
Le passage au-dessus des Rocheuses fut aussi plutôt marquant. L'immensité de cette chaine de montagnes encore enneigées était impressionnante.
L'arrivée sur Las Vegas eĺle aussi nous interpella et nous fit réaliser l'immense incongruité de l’existence de cette ville en plein milieu d'une région particulièrement désertique.
Nous avons survolé-de très haut- les canyons que nous allons parcourir ….
Le lac Powell, qui est pourtant à un niveau historiquement bas, est une véritable mer intérieure aux côtes dechiquetées , les reliefs désertiques tout autour lui servant d'un écrin extraordinaire.
Puis ce fut l'atterrissage, dont je vous donne un aperçu, à Las Vegas et tout de suite le contact avec la chaleur étouffante de la région ( 35° ressenti 39° comme on précise maintenant, personnellement mon ressenti était beaucoup plus élevé )
Nous n’avons parcouru que peu et rapidement une partie de la ville, d'une part parce que nous l’avions largement visitée il y a 3 ans, d'autre part parce que les 9heures de décalage ont commencé rapidement à se faire sentir, Las Vegas n'était cette fois qu'un point de départ pour d'autres aventures. …
Nous avons cependant trouvé un peu de changement : beaucoup moins de monde et d'agitation. On sent le passage des années Covid….
Une petite idée de l'ambiance à Las Vegas😄
Par contre l'obésité a encore gagné du terrain et la débauche d'eau et d'énergie est restée la même. ..sans aucun soucis de notre course vers la catastrophe écologique annoncée.
Si vous voulez revoir plus complètement ce que nous avions déjà dit sur cette ville n'hésitez pas à reprendre
l’article écrit en 2019...
Trente trois heures après notre départ de Paris nous nous sommes couchés. ..pour nous réveiller bien sûr à 3h du matin !
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