Ici et ailleurs

Jeudi 31 et vendredi 1^er juin mai 2018

Je n’aime pas l’avion, je n’aimais pas l’avion, je n’aimerai pas l’avion...je peux le conjuguer à tous les temps…

je n’aime pas…

• monter dans l’avion, j’y vais comme à l’abattoir (même si c,est une expérience que je n’ai jamais tentée, j’imagine…)

• je n’aime pas les bruits de l’avion...ce souffle continue qui vous accompagne, les « cling » avant les annonces (on ne sait jamais ce qui va être annoncé!), le bruit des roues qui montent ou descendent…

• je n’aime pas les sièges de l’avion, et pourtant je n’ai pas de grandes jambes. Ceux que nous avions, bien que neufs (avion aeroflot impeccable) étaient raides comme des cathèdres et, comme avec notre chance, nous étions devant les issues de secours, nous ne pouvions les incliner…

• je n’aime pas les mouvements de l’avion, surtout lorsqu’on passe dans des turbulences

• je n’aime pas l’idée d’être à des milliers de mètres au-dessus de la Terre et ne pas avoir d’échappatoire, d’ailleurs, bien qu’ayant eu une formation scientifique, mon esprit ne comprend pas bien comment un truc aussi lourd peut tenir en l’air !

• J’aime encore moins les décollages et seul l’atterrissage me soulage un peu.

Notre bel avion aeroflot

Mais bon jusqu’à maintenant ils nous ont toujours emmenés là où ni la voiture ni le train ne pouvaient nous mener raisonnablement.

Donc après un départ de Paris à 23h30 comme prévu, 3h25 de vol avec un repas vers 1h du matin dont nous n’avons pas compris si c’était un « dinner » ou un « breakfeast », après 6h d’attente à Moscou (6° à l’extérieur) où le jour s’est levé dès 4h, après 3h de vol où le sommeil a fini par nous gagner, nous avons enfin atterri à Erevan vers 13H30, heures locale (2h de plus qu’en France)

Prêts à décoller...

Et arrivée sur Erevan

Quelques minutes de repos et nous avons retrouvé Erevan...telle que nous l’avions laissée à peu près il y a 3 ans. Nous étions prêts à regarder, écouter, sentir, toucher et...déguster !

Pour visiter un pays il faut utiliser tous ses sens...

Une ambiance à la croisée de l’occident et de l’orient…

Une température tout à fait acceptable

Un mélange de modernité et de désuétude que nous adorons

La grande rue piétonne était en fête, sur la place du théâtre nous avons retrouvé les enfants qui leurs vélos ou voitures électriques, la place des cascades était toujours aussi grandiose avec ses escaliers monumentaux menant à un monument...monumental ! et ses statues de Botero. (pour les photos suivre les liens en rouge)

Erevan retrouvée

Erevan fait la fête

C’était, un peu comme en Espagne, l’heure du « paseo », tout le monde déambulait sur les avenues, les enfants bien habillés, les fillettes avec volants et nœuds dans les cheveux et les terrasses étaient pleines. C’était l’heure des « tapas » et nous avons profité de notre première bière arménienne devant une planche de crudités et de charcuterie.

Le soir tombé (vers 20H30), nous avons suivi discrètement 3 beautés arméniennes en petites robes noires et talons hauts pour retrouver les lumières de la ville et déguster quelques « kalinkhi » (gros raviolis fourrés) dans un petit restaurant, accompagnés bien sûr de la salade de tomates et concombres qui va nous accompagner, je pense, pendant tout notre voyage !

quand le soir tombe sur Erevan